Les fêtes et les jeûnes
Retrouvez ci-dessous toutes les informations concernant les différentes fêtes juives ainsi que les jeûnes…
Les fêtes
Nouvel an de l’année juive. Objet d’un grand cérémonial synagogal autour notamment des sonneries du chofar (corne de bélier). Le nouvel an juif ne célèbre pas dans l’insouciance et l’oubli de soi mais dans la prise de conscience de l’exigence à répondre à l’appel éthique de l’Absolu et de l’humanité.
Jour du Grand Pardon. Jour de jeûne et de repentance. Depuis la veille au soir jusqu’au lendemain à la nuit tombée, les prières et les chants exhorte chaque homme à briser l’égocentrisme, obstacle premier à l’inclination au bien.
“Vous demeurerez dans des cabanes durant sept jours, afin que vos généartions sachent que j’ai fait résider dans des cabanes les enfants d’Israël quand je les ai fait sortir du pays d’Egypte”(Lev.23,42-43)
Fête des “cabanes” également appelé “fête des moissons” (Ex.23,16) ; Durant huit jours, les repas et une partie des prières se déroulent sous la soucca (singulier de souccoth/cabanes).
Un autre rituel marquant cette célébration est le Loulav. Le loulav désigne un bouquet composé de quatre espèces végétales : Une branche de palmier, deux feuilles de saule de rivière, trois feuilles de myrte et un cédrat. Il fait partie intégrante des offices de la fête et signifie à l’humain l’importance du partenariat avec la nature. Elle est un partenaire et non un esclave. La nature était présente avant l’humain et sera encore présente après lui. Il se doit donc de la respecter en conséquence, prendre comme un cadeau ce qu’elle lui offre et ne jamais le considérer comme un dû.
Cette fête favorise l’émergence de la prise de conscience de la fragilité de toutes choses.
Jour de “clôture” de la fête de souccoth au cours de laquelle nous célébrons la lecture de l’entièreté du rouleau de la Torah et nous reprenons la lecture à son début. Et ce, afin d’en renouveler le sens chaque année. Cet apprentissage au renouvellement du sens d’un même texte construit une disposition intellectuelle qui favorise l’émergence d’un autre regard sur ce que nous voyons tous les jours : autrui et la nature.
Fête des lumières. Célébration de l’espoir. Fête familiale : l’allumage se faisant à la tombée de la nuit en famille et en chanson autour de mets sucrés.
“Nouvel an des arbres”. Célébration du lien indéfectible qui lie l’humain à la nature et le devoir de l’humain au respect et à la protection de la nature.
Elle s’organise autour d’un service religieux et une consommation de fruits du monde pour enseigner aux enfants la différence des cultures, des habitudes alimentaires des humains, et la poésie des couleurs et des goûts qui nous font réaliser l’étendue immense de la diversité des ressources de la nature et de la protection que nous lui devons.
Structurée autour de quatre prescriptions rituelles : la lecture publique du Rouleau d’Esther, un repas de fête, d’échange de mets sucrés entre amis et de dons aux pauvres la fête de Pourim est une journée festive.
Fête du retournement de situation. Toute situation peut être susceptible de prendre une direction non désirée à l’origine. Les enfants ont ainsi pris l’habitude de se déguiser afin de “changer de rôle”. Il n’y a pas de “rôles prédéfinis” pour les individus. Libre et maître de son cheminement, responsabilité face à ses réussites et ses échecs sont les maîtres mots de la fête de Pourim. Il n’y a pas de destin prédéfini. (TB,traité Chabbath 156a)
Fête de la liberté. Une des fêtes les plus respectées avec le Grand Pardon. Les familles se rassemblent pour célébrer les soirées de la pâque juive.
Pendant huit jours, toutes substances à base de levain sont prohibées. Seuls les azymes (matsa en hébreu) sont autorisés à la consommation.
Les deux premiers soirs sont consacrés au “seder”. “ordre” dans lequel les textes en relation avec le texte biblique de la « sortie d’Egypte » sont lus et interprétés. Le questionnement des enfants est particulièrement sollicité, car la transmission et l’intégration à la mémoire collective se réalise par le rituel et le récit.
Fête du don de la Torah. Durant deux jours l’accent est mis sur l’étude des textes du Talmud notamment au cours d’une étude nocturne la veille du premier jour de la fête. Elle n’est, dans ce sens, pas une célébration spectaculaire, car elle porte l’exigence de la réflexion et du renouvellement du sens des textes indispensables à leur vivacité et à la dynamique féconde de leurs dialogues avec la contemporanéité.
Les jeûnes
Jeûne de Kippour
Jeûne du 10 tévet
Jeûne d’Esther
Jeûne des premiers nés
Jeûne du 17 Tamouz
Jeûne du 9 avril